Manoir de Kervézec

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Manoir de Kervézec
Image illustrative de l’article Manoir de Kervézec
Début construction XVIe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1990)
Coordonnées 48° 36′ 17″ nord, 3° 46′ 15″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région historique Bretagne
Région Région Bretagne
Département Finistère
Commune Garlan
Géolocalisation sur la carte : Finistère
(Voir situation sur carte : Finistère)
Manoir de Kervézec
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
Manoir de Kervézec
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Manoir de Kervézec

Le manoir de Kervézec est un manoir situé sur la commune de Garlan, dans le département du Finistère.

Historique[modifier | modifier le code]

Le manoir de Kervézec (carte postale Émile Hamonic, vers 1920).

Le manoir actuel date de 1568. Il a probablement été construit par l'architecte morlaisien Michel Le Borgne[1]. Il a été remanié au xixe siècle par Pol Potier de Courcy[2].

Le manoir de Kervézec est resté dans la même famille pendant près de 400 ans passant notamment des familles Guillotou de Kerduff , Le Gualès de Lanzéon[note 1] , Potier de Courcy et Abrial. Il a été vendu en 1979 [3].

Le monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [4].

Description[modifier | modifier le code]

Alfred Potier de Courcy, auteur notamment de Le Breton, paru en 1842, décrit la propriété familiale ainsi en parlant de la salle et de la cuisine. La salle : « qui paraît toujours froide et nue », est aménagée selon le goût des années 1830-1840, avec des tapisseries, des meubles anciens ou récents, des fauteuils abîmés. Elle « montre avec orgueil, appendus à ses sombres boiseries, les portraits d'une longue série d'ancêtres, tous aussi nobles qu'obscurs, et dont M. de Kerlouarnek […] est fier […]. Mais il serait plus embarrassé s'il lui fallait rappeler en détail les titres de leur illustration, car son arbre généalogique, qui contribue aussi à la décoration de la salle, est extrêmement laconique »[5].

« Lorsqu'on suit l'allée qui file entre de larges prairies, il apparaît élégant, mais gardant néanmoins l'allure de petit château-fort, avec sa galerie en embrasures et mâchicoulis » écrit Jean de Trigon en 1941[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Alain Louis Le Gualès épousa en 1762 Marie-Jeanne Guillotou ; quatre de leurs enfants moururent alors qu'ils combattaient dans l'armée des émigrés, dont Charles Marie, mort à Saint-Domingue, François Le Gualès, sous-lieutenant au régiment d'Austrasie, puis au régiment du Dresnay, fut blessé lors de l'expédition de Quiberon le et fusillé le de cette année-là et Charles Marie Hercule, sous-lieutenant au régiment de Forez, mort en Suisse d'une blessure reçue à l'Armée de Condé, le .

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Jean de Trigon, Du Trégor au Léon, Imprimerie commerciale de « La Dépêche de Brest », (présentation en ligne).
  2. Louis Le Guennec, « Excursion archéologique dans la commune de Garlan », Bulletin de la Société archéologique du Finistère,‎ , p. 113 à 196 (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Commune de Garlan », sur Commune de Garlan (consulté le ).
  4. Notice no PA00090482, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Châteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 190.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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